Les objets connectés prennent de plus en plus de place dans le quotidien des Français. Ils sont ainsi 38% à posséder au moins l’un d’entre eux. Toutefois, la particularité de leur utilisation dans l’hexagone est que les français préfèrent les utiliser dans leur voiture, que dans leur maison.
Une appréhension au niveau des données personnelles
Si de nombreux français qualifiés de « geeks » (fan de nouvelles technologies) suivent de près la sortie des nouveaux objets connectés, la majorité d’entre eux sont néophytes en la matière. Les failles de sécurité récemment évoquées concernant certains d’entre eux ont laissé de nombreux Français dans l’appréhension concernent la confidentialité de leur données.
Dès lors, une récente étude montre que ces derniers les utilisent volontiers dans leur voiture mais peur dans leur maison. En cause, une potentielle peur au niveau de la confidentialité des données; un point sur lesquels les Français s’inquiètent.
Pour autant, ils sont aussi nombreux à faire confiance aux constructeurs, et 12% d’entre eux ont un projet d’équipement en terme d’objets connectés. 50% d’entre eux ne sont toutefois pas près à s’équiper, ce qui est toutefois un taux moindre que par rapport à 2016 (69%).
Des objets connectés jugés trop chers
Comme le met en avant un article de BFM, les Français sont 45% à penser que les objets connectés restent encore trop chers. On sait également que près d’un quatre d’entre eux ne leur font tout simplement pas confiance.
Ceux qui séduisent le plus les Français semblent donc être ceux liés aux mobilités, et notamment tout ceux qui sont embarqués dans les différents véhicules: (communication des informations en temps réel d’aide à la navigation, info routières, intempéries, itinéraires alternatifs, accès le plus proche à une station essence, surveillance de l’état en temps réel du véhicule, etc…
Vient ensuite le domaine des objets connectés liés aux activités sportives, comme les bracelets ou les montres connectées. Ces bijoux technologiques sont capables de fournir aux sportifs de données en temps réel: nombre de pas, fréquence cardiaque, taux d’oxygénation…Une tendance qui tend à augmenter, car bon nombre de Français ont décidé de reprendre leur santé en main via la pratique d’une activité physique.
La domotique encore frivole bien qu’elle s’y prête
Ben que la domotique (automatisation et mise en place de l’ergonomie dans l’habitat) soit l’un des secteurs qui se prête le plus au déploiement des objets connectés, il est étonnamment boudé par les Français. Seulement 13% d’entre eux possèdent des objets technologiques de ce type dans leur lieu de vie.
Concernant le domaine de la santé, près de 12% des Français possèdent des objets connectés dans ce secteur.(patchs intelligents, thermomètre, tensiomètre connectés…).
Pour que les fabricants voient leurs ventes s’accroitre, il leur faut mettre en avant une transparence vis à vis de la confidentialité des données, afin que les utilisateurs se sentent plus en confiance pour en acquérir.
l’Acsel (Association de l’économie numérique) mène régulièrement des évaluations sur l’utilisation des objets connectés. Il sera donc facile de voir si les mesures prises par les fabricants sur l’imperméabilité des confidentialités des données porteront leurs fruit.